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mercredi 19 septembre 2018 à 19h30

Festival scientifique Alternatiba - Les limites de la planète : ressources et biodiversité

Petite pause prévue dans la cour vers 21h, vous pouvez apporter un petit casse-croute et / ou boisson non-alcoolisée à partager (ou pas)

Les limites de notre planète : enjeux pour les ressources et la biodiversité

Lorie Hamelin, Chercheuse en technologies agroenvironnementales au laboratoire LISBP (INSA-CNRS-INRA, Toulouse)

Subvenir aux besoins en nourriture, énergie et matériaux pour soutenir une population croissante tout en préservant la planète

Avec la demande croissante en bioénergie, la croissance de la population mondiale et l'alimentation vers des régimes alimentaires riches en viande et en protéines, il est reconnu que des approches intégrées pour répondre aux besoins alimentaires et énergétiques du futur sont essentielles pour minimiser la demande en terres arables. Des études récentes suggèrent en effet que la production devrait au moins doubler pour répondre à la demande prévue de biomasse. Cet exposé fournira une vision globale de la manière dont les terres sont utilisées aujourd'hui et des demandes futures. Il examinera également le défi de l'intégration des sources d'énergie fluctuantes dans les futurs systèmes d'énergie renouvelables. Enfin, il illustrera quelques exemples sur la manière dont les systèmes agricoles, énergétiques et de gestion des déchets peuvent être intégrés afin de fournir de manière durable les demandes croissantes d'aliments, de matériaux et d'énergie à l'avenir.

Michel Duru, Chercheur en agronomie au laboratoire AGIR (INRA Toulouse-INPT)

Agriculture et alimentation: verrous ou atouts pour réduire le réchauffement climatique.

Les crises environnementales (changement climatique, pollutions, ...), et alimentaires (malnutrition et maladies chroniques) sont largement interdépendantes. Elles interrogent à la fois l'agriculture, c'est à dire la façon de cultiver les plantes et d'élever les animaux, ainsi que notre alimentation, c'est à dire la façon de combiner différents produits pour constituer nos repas. Plusieurs pistes dans les champs de l'agriculture et de l'alimentation sont à combiner pour réduire l'impact du changement climatique. En agriculture, il s'agit de systèmes de culture moins consommateurs d'intrants, mais aussi de façons de produire qui permettent de stocker du carbone dans le sol en généralisant une couverture permanente du sol et en réduisant le travail du sol. D'autre part, la substitution partielle des protéines animales par des protéines végétales permet de réduire l'émission de gaz à effet de serre. Cependant, l'une et l'autre voie nécessitent des changements de comportements des acteurs des filières agroalimentaires mais aussi des consommateurs. Au-delà des changements des pratiques et des comportements, ce sont aussi nos valeurs qu'il convient de modifier. Enfin, notons qu'il y a convergence entre améliorer la santé de notre planète et notre propre santé.

Nicola Gallai, Enseignant chercheur en sciences économiques à l'ENSFEA, laboratoire LEREPS (Sciences Po Toulouse)

Comment l'évaluation économique peut-elle sauver les abeilles ?

L'intervention portera sur le rôle de l'évaluation économique pour la protection des services écosystémiques. Pour cela nous prendrons l'exemple du service de pollinisation qui est un service écosystémique particulièrement médiatisé ces dernières années. Au travers de cet exemple, nous expliquerons comment l'économiste s'empare de la question des services écosystémiques. Nous tenterons enfin de justifier les raisons pour lesquelles l'économiste, au travers de l'évaluation économique, a son rôle à jouer pour la protection des abeilles.

Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/17870
Source : https://alternatives.sciencesconf.org
Source : message reçu le 13 septembre 17h