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mercredi 23 mars 2011 à 18h

Rencontre/Livre Jordi Soler autour du roman La Fête de l'ours

Rencontre avec Jordi Soler (Mexique) autour du roman La Fête de l'ours (Belfond).

Jordi Soler est né en 1963 au Mexique, dans une communauté d'exilés catalans fondée par son grand-père à l'issue de la guerre civile espagnole. Il a vécu à Mexico puis en Irlande avant de s'installer à Barcelone en 2005 avec sa femme, franco-mexicaine, et leurs deux enfants. Il est reconnu par la critique espagnole comme l'une des figures littéraires les plus importantes de sa génération. Après Les Exilés de la mémoire (Belfond, 2007 ; 10/18, 2008) et La Dernière Heure du dernier jour (Belfond, 2008 ; 10/18, 2010), La Fête de l'Ours est son troisième livre traduit en français.

Lors d'une conférence à Argelès-sur-Mer, Jordi Soler est abordé par une vieille femme qui lui remet une photo et une lettre. Sur la photo, trois soldats républicains parmi lesquels son grand-père Arcadi et son frère Oriol. Dans la lettre, une incroyable révélation. Oriol, qu'Arcadi avait dû abandonner blessé dans les Pyrénées lors de leur fuite en 1939, cet homme que la légende familiale disait mort ou reconverti en pianiste quelque part en Amérique latine, aurait vécu le reste de sa vie là, tout près d'Argelès. Commence alors une enquête dans les villages reculés des montagnes pyrénéennes et auprès d'étranges personnages… Se dévoile peu à peu au narrateur la face cachée du grand-oncle auquel il était censé tellement ressembler, aux antipodes du héros inventé par Arcadi et les siens… jusqu'à l'ultime coup de théâtre.

Avec ce troisième volet consacré à son histoire familiale, Jordi Soler revient sur les traces de la retraite tragique des républicains à la fin de la guerre civile espagnole. Fiction et réalité, mémoire de l'exilé, fardeau de l'héritage, l'auteur déploie son art si particulier pour partager avec le lecteur une histoire et une recherche personnelles. Tout en lui offrant un conte magnifique de noirceur et de fantaisie.

« Jordi Soler a une manière bien à lui d'enchanter la réalité et sa mémoire familiale, qui relève du sortilège, du magique et du saugrenu. […] On pense à Garcia Marquez et à ses Cent Ans de solitude, comme si l'exubérance des forêts sud-américaines devait inspirer un style foisonnant, une narration tourbillonnante. Reste que ce que Jordi Soler nous raconte lui appartient en propre. Et, en nous le confiant, il nous étourdit et, mieux encore, il nous séduit. » Frédéric Vitoux, Le Nouvel Observateur (à propos de La Dernière Heure du dernier jour)

Soirée organisée dans le cadre des Rencontres Cinémas d'Amérique latine.

Source : http://www.ombres-blanches.fr/rencontres/deta...

Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/1585