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jeudi 27 avril 2017 à 20h

Apéro-discussion « Ni patrie, ni patron ! Ni Le Pen, ni Macron ! »

Jeudi 27 avril à 20 heures, retrouvons-nous place Saint-Pierre pour un apéro-discussion contre la mascarade électorale. L'occasion de partager nos émotions, d'analyser la situation qui se trouvent devant nous et d'envisager des actions communes.

Les politiques racistes, capitalistes, qu'elles soient menées par une fasciste ou un banquier multimillionnaire ne nous conviennent pas. Face à cet état de fait, nous ne souhaitons pas nous résigner ni en rester là. C'est par les luttes qu'on gagne, pas par les urnes.

En 2002, la qualification de Le Pen père au second tour était une surprise pour tou-te-s, des centaines de milliers de personnes descendaient dans la rue. 15 ans plus tard, ces idées racistes et nauséabondes ont progressivement imprégné tous les partis, et les gouvernements successifs ont joué de leur légitimité démocratique pour faire des valeurs autrefois d'extrême droite une norme. La seule alternative que l'on veut nous faire croire possible pour s'opposer au fascisme républicain serait de voter Macron au second tour de la présidentielle.

Le vote utile n'existe pas

Le bulletin et l'isoloir sont les instruments du pouvoir sur lesquels il fait asseoir sa légitimité démocratique. Ainsi peut importe les changements de figures ou de nom, le jeu reste le même. La soi-disant majorité du peuple élit son ou sa présidente et ensuite cette dernière est sensée servir le peuple. Mais les élu-e-s représentent d'abord leurs propres intérêts et ensuite ceux de l'État - cet État aux logiques sécuritaires, sexistes, racistes et capitalistes qui tous les jours nous donnent de plus en plus la nausée.

Nous ne voulons pas nous contenter du refus de la participation. L'abstention est une manière parmi d'autres de signifier son désintérêt pour la politique institutionnelle, mais celle-ci ne nous suffit pas. Les élections et le vote sont trop importants pour les tenant-e-s de la domination pour que nous puissions nous contenter de cela.

Ainsi le soir du premier tour 150 personnes se sont retrouvées place Arnaud Bernard pour une courte balade à travers la ville. Malgré l'énorme dispositif policier et la volonté de faire taire toute velléité de la part des autorités, et ceci partout en France, on a su montrer une présence dans la rue et exprimer notre dégoût de cette mascarade électorale.

Ces dernières semaines en France ont vu fleurir les initiatives autonomes contre les élections : des manifestations anti-FN aux blocages de bahuts en passant par les attaques de permanences et les tags sur les panneaux électoraux. Il est temps aujourd'hui d'établir des perspectives communes contre la représentativité. Certes nous n'annulerons pas l'élection d'un-e président-e, mais l'on peut quand même tenter d'établir un rapport de force. Laissons notre imagination, nos envies et notre rage déborder et investir les rues de Toulouse.

Jeudi soir nous invitons à un apéro-discussion, histoire d'aiguiser notre intelligence collective et de regarder quelles sont nos possibilités à moyen et courts termes.

Ramène de quoi boire, manger et t'amuser.

Ni fascisme ni capitalisme,Retour ligne automatique
Prenons la rue.

Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/15272
Source : message reçu le 25 avril 16h