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jeudi 31 mars 2016 à 10h30

MOBILISATION CONTRE LA LOI TRAVAIL

Salariés du PriVé et du PuBliC, jeunes, sans emPloi, généralisons la moBilisation Contre le Projet de loi traVail jusqu'au retrait total!

Ce projet de loi détruit les fondements même du Code du travail, et des droits sociaux qui y sont rattachés. C'est une des plus graves attaques contre nos droits jamais engagées par un gouvernement en France. C'est conscientes de cet enjeu que nos organisations appellent à la mobilisation, en amplifiant celles des 9, 17 et 24 mars.

Licenciement illégal

Les indemnités dues au salarié seront plafonnées par un barème indicatif.

Plus de minimum de dommages et intérêts en cas de licenciement injustifié.

Licenciement économique

Une simple baisse du chiffre d'affaire ou des commandes suffira à le justifier... y compris si l'entreprise est une filiale d'une multinationale florissante.

Heures supplémentaires

Il suffit d'un accord d'entreprise pour que les heures supplémentaires soient 5 fois moins majorées : le taux de majoration pourra être plafonné à 10%.

Temps de travail et salaires

Il suffit d'un accord d'entreprise pour baisser les salaires et changer le temps de travail.

Contrat de travail

Après un accord, un salarié qui refuse un changement dans son contrat de travail peut être licencié pour « cause réelle et sérieuse ».

Tous les objectifs patronaux retoqués dans le Code du travail seront proposés à la négociation de branche et l'accord qui en découlera pourra être soumis au chantage patronal par référendum.

Par la convergence de nos luttes et notre mobilisation, imposons de réelles réformes visant le progrès social et le plein emploi. Tous les salariés du privés comme du public sont couverts par les préavis de grève de nos organisations syndicales. Exerçons ensemble cette liberté fondamentale!

Manifestation et grève pour le retrait du projet de loi El Khomri.

jeudi 31 mars 2016 - 10 h 30 toulouse marengo


ATTAC TOULOUSE s'associe à l'appel des organisations syndicales, des salarié-e-s, des étudiant-e-s et de lycéen-ne-s à se mobiliser pour un retrait total de la loi travail. (voir en PJ)

Comité Local de Toulouse

mail: toulouse@attac.org
site: http://www.attac-toulouse.org


Grève générale et nationale le 31 mars 2016

Date de la grève : 31/03/2016 toute la journée

On_bloque_tout.png

Les faits :

De nombreux syndicats appellent à une grève nationale et interprofessionnelle le jeudi 31 mars 2016.

Ils protestent contre le projet de loi sur le travail El Khomri.

Les perturbations :

Ce mouvement général devrait engendrer de nombreuses perturbations dans les services publics et les entreprises.

Les syndicats se sont réunis les 17 et 18 mars afin d'affiner la mobilisation. Plus d'informations sur les perturbations devraient être connues après ces dates.

Les appels :

Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) soutiennent et appuient les actions des 17 et 24 mars. Elles confirment leur appel à la mobilisation par la grève et les manifestations le 31 mars pour obtenir le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

http://www.cgt.fr/Mobilisation-pour-le-retrait-du.html

Une grève générale ne se décrète pas, elle se construit. Une centaine de syndicalistes (CGT, SUD, CNT, CNT-SO, FSU, Conf' paysanne, UTG, LAB, etc.) appellent à faire de la journée du 31 mars une réussite, et proposent une « contre-offensive » avec « des revendications qui permettent de rassembler ». En réaffirmant, à l'inverse d'El Khomri, que c'est la réduction du temps de travail qui fera reculer le chômage.

Le projet de loi El Khomri est une insulte au monde du travail. Rarement l'attaque aura été aussi grave. Avec l'inversion de la hiérarchie des normes qui permet aux accords locaux au rabais, obtenus sous la pression, de se substituer aux accords de branche ; en lançant l'offensive contre l'outil syndical avec la promotion des référendums-bidons en entreprise ; en organisant et généralisant la précarité, la flexibilité et en facilitant les licenciements,c'est une dégradation majeure du temps et des conditions de travail de millions de salarié.e.s que prépare activement le gouvernement.

À nous de nous préparer tout aussi activement à l'en empêcher ! Tout ce que mérite un tel projet de loi c'est une riposte déterminée et massive des travailleuses, des travailleurs, du privé comme du public qui doivent converger, et de la jeunesse. Et pour ça, c'est le blocage de l'économie qui est à l'ordre du jour.

Le 9 mars, nous étions des centaines de milliers à battre le pavé. Pour nombre de salarié.e.s qui composaient la majorité des cortèges, la grève s'imposait. Et depuis le 17 mars, journée nationale de mobilisation appelée par les organisations de jeunesse, des dates de grève dans différents secteurs professionnels sont annoncées ; le 24 mars, nouvelle journée de mobilisation, le projet de loi sera présenté en Conseil des ministres, avec sans doute quelques effets d'annonces destinés à faire croire que la copie a été revue : nous le disons tout net, le projet de loi n'est ni amendable, ni négociable et seul son retrait, total, s'impose.

Enfin le 31 mars, la grève interprofessionnelle est à l'ordre du jour. Cette grève doit être activement préparée et nous pouvons profiter pour ça du calendrier d'action qui se dessine jusque-là pour renforcer la mobilisation. La seule manière de gagner et de faire plier le gouvernement, c'est de bloquer l'économie. Les travailleurs et les travailleuses doivent en effet prendre leurs affaires en mains dans cette lutte et ne doivent pas s'en remettre à des politiciens ou politiciennes qui n'ont que les élections de 2017 en vue. Et pour bloquer l'économie, ce qu'il faut c'est d'abord réussir la grève du 31 mars et préparer sa généralisation et sa reconduction partout où c'est possible dans les jours et semaines qui suivront !

Alors nous obtiendrons le retrait du projet de loi El Khomri. Alors nous pourrons préparer la contre-offensive, NOTRE contre-offensive en popularisant des revendications qui permettent de rassembler, sur lesquelles les équipes syndicales pourraient s'engager ensemble, à la base et dans l'unité. La réduction du temps de travail à 32 heures par semaine, sans réduction de salaires, ni flexibilité, sans arnaque à la clef comme l'ont été dans de nombreux secteurs les « 35 heures-Aubry », voilà par exemple ce qu'il est urgent de mettre en avant pour contrer les dégradations des conditions de travail et imposer des créations d'emplois.

Tout cela, nous nous engageons à le mettre en débat auprès de nos collègues, dans nos structures syndicales, dans les intersyndicales auxquelles nous participons. Nous sommes certain.e.s que ces préoccupations, nombreuses et nombreux sont les syndicalistes qui les partagent. Quelles que soient les appartenances syndicales, nous les appelons à rejoindre cet appel, à en proposer la signature à leur structure syndicale et à mutualiser les informations sur la mobilisation sur le blog lié à cet appel.

C'est toutes et tous ensemble qu'on va lutter, c'est toutes et tous ensemble qu'on va gagner !

Cet appel se double d'un blog,onbloquetout.org, dédié à partager les informations sur la lutte syndicale contre la loi "travail", et à rassembler les signatures de syndicalistes, mais aussi de structures (sections, syndicats, fédérations, UL, UD, etc.)

LES 100 PREMIERS SIGNATAIRES

Christian Agon (CGT IBM),
Eric Amy (CNT Boulanger Hénin Beaumont)
Sylvain Apostolo (Confédération paysanne),
Enaut Aramendi (LAB),
François-Xavier Arouls (Solidaires Groupe RATP),
Christine Avenel (CGT Territoriaux Saint-Brieuc),
Dominique Bacha (SUD/Sifp Territoriaux du Gard),
William Battault (Cheminot CGT Malesherbes),
Jérémy Berthuin-Uhl (Solidaires Gard),
Claire Bidon (Solidaires étudiant.e.s Paris-VIII),
Dominique Blanch (SNUipp-FSU Aude),
Dominique Blivet (SUD Rural Territoires),
Nathalie Bonnet (Fédération SUD Rail),
Antoine Boulangé (CGT enseignement privé Créteil),
Cindy Briguet (CNT Santé-Social CT Lorraine),
Martial Chappet (Solidaires Paris),
Antoine Chauvel (SNUipp-FSU 72),
Nara Cladera (UL Solidaires Comminges),
Marie-Anne Clément (CGT éduc'action 41),
Philippe Colon (CNT garages Renault groupe GGBA),
Quentin Dauphiné (FSU),
Cybèle David (SUD éducation 93),
Stéphane Degl'innocenti (SUD hôpitaux de Saint-Denis),
Laurent Degousée (SUD Commerce),
Fabien Delmotte (CNT-Solidarité ouvrière),
Etienne Deschamps (CNT-Solidarité ouvrière),
Jean-Marc Destruhaut (CGT AXA),
Emilie Devriendt (Snesup-FSU),
Gaëlle Differ (Fédération SUD PTT),
Dominique Dubreuil (CGT retraitée Inspection du travail),
Bertrand Dumont (Solidaires Groupe RATP),
Jean-Luc Dupriez (UL CGT Carquefou),
Peggy Durlin (SUD Crédit Agricole Mutuel),
Simon Duteil (UL SUD/Solidaires Saint-Denis),
Mohamed El Mahrouss (SUD Hôtellerie-Restauration),
Karim Eljihad (Syndicat Local Construction CGT 37),
Marius Faure-Brac (Solidaires étudiant-e-s Grenoble),
Arnaud Fonteny (SNEP-FSU Loiret),
Henri Fourtine (SNASUB-FSU),
Rémy Frey (US CGT Commerces et services Gibert Joseph),
Philippe Gaser (Union syndicale de la psychiatrie Languedoc-Roussillon),
Edouard Gloanec (SUD Santé-Sociaux Gard Lozère),
Laurent Godard (Solidaires Draguignan),
Guillaume Goutte (Syndicat des correcteurs CGT),
Eddy Guilain (UL CGT Douai),
Gaétan Helon (Syndicat Etudiant.e.s et Lycéen.ne.s-CGT valenciennois),
Hortensia Inès (CNT-SO éducation),
Stanislas Jaunet (Cheminot CGT Nantes),
Ronan Jeanne (CGT Chômeurs Lorient),
Raymond Jousmet (Snes-FSU),
Mohamed Khenniche (Solidaires Industrie),
Sylvère Labis (syndicat des retraités interpro CGT du Florentinois),
Christel Lacaille (SUD Solidaires MATMUT Ile-de-France),
Kaou Lampriere (Solidaires Ille-et-Vilaine),
Catherine Laurenti (FSU),
Isabelle Le Roux-Meunier (CGT Banque de France),
Emmanuelle Lefevre (SNUipp-FSU Loire Atlantique),
Chantal Legeais (CNT-Solidarité ouvrière du Nettoyage Rhône-Alpes),
Jean-Yves Lesage (Syndicat Général du Livre CGT),
Philippe Levet (SNUipp-FSU),
Claude Lévy (CGT Hôtels de Prestige et économiques),
Nathalie Loinsard (CGT Santé Ile-et-Vilaine),
Alexis Louvet (CGT RATP Bus),
Grégory Marchand (CGT éduc'action 92),
François Marchive (Solidaires Isère),
Cathy Menard (SUD Culture-Solidaires Loiret),
Bruno Menguy (CNT-Solidarité ouvrière Hôtellerie-Restauration Paris),
François Millet (SNU Pôle Emploi FSU),
Marie-Line Mongin (SUD Santé Sociaux Rhône),
Franck Monvoisin (CNT-Solidarité ouvrière de la Société Oent nettoyage),
Grégoire Nadin (SNTRS CGT),
David Nimeskern (CNT usine Renault SOVAB Batilly),
Hélène Ohresser (Solidaires Bouches-du-Rhône),
Louise Paternoster (SUD éducation 93),
Ramón Pino (Syndicat parisien des diffuseurs de presse CGT),
Julien Plaisant (Solidaires Val-de-Marne),
Thierry Porré (Syndicat des correcteurs CGT),
Jeronimo Prieto (LAB),
Yves Quignon (UL CGT Douai),
Hugo Reis (Fédération SUD PTT),
Eddy Reyes (CGT Cheminots 30),
Valérie Richard (CFDT Décathlon Lorraine),
Julien Rodrigues (CGT Services publics),
Théo Roumier (Solidaires Loiret),
Olivier Sagette (CGT Paris - Banques),
Mathieu Santel (SUD Aérien),
Eric Santinelli (Fédération SUD Rail),
Marie-Paule Savajol (CGT éduc'action Orléans-Tours),
Jérôme Schmidt (Fédération SUD énergie),
Frédéric Siméon (CNT Wolters Kluwer France),
Eric Sionneau (Solidaires Indre-et-Loire),
Pierre Stambul (FSU),
Damien Steiner (CGT Cultura),
Stéphane Thiel (CNT garages Renault groupe GGBA),
Vincent Touchaleaume (STEG UTG Cayenne, Guyane),
Julien Troccaz (Solidaires Savoie),
Sylvie Vénuat (SNICS-FSU Loiret),
Olivier Vinay (FSU),
Elise Vinauger (section SUD éducation Université d'Orléans),
Christian Zueras (CGT Hautes-Pyrénées)…

http://www.npa31.org/?On-bloque-tout-Appel-de-100-syndicalistes-contre-la-loi-Travail

Lien : https://toulouse.demosphere.net/rv/12694